Lors d’une nouvelle séance de discussions le 16 septembre avec les organisations patronales au siège du Medef sur «la modernisation du dialogue social », vu notamment sous l’angle de la création de la richesse, les syndicats ont demandé que les comités d’entreprise disposent à l’avenir des informations nécessaires pour comprendre les mécanismes de création et de répartition de la valeur ajoutée au sein des entreprises organisées en groupe. « Si on veut la transparence, il faut l’avoir au niveau du groupe », estime Michel Doneddu (CGT), en affirmant que « 60% des salariés travaillent dans des entreprises étendues » soit incluses dans des groupes, soit imbriquées dans une chaîne de sous-traitance. Selon lui, ce type d’organisation « est utilisé, dans 80 % des cas, pour masquer ce qui se passe » au sein de ces constellations, notamment les transferts financiers d’une société à une autre permettant entre autre une optimisation fiscale.
Lettre 365 de l'UGICT